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Le spectacle nous emmène où la poésie est musicale, où la musique est théâtrale et la danse, poétique.


Sur une scène presque vierge, s’installent deux personnages et un banc. Nul importe d’où ils viennent ni qui ils sont. Seul compte s’y qui se passe et comment.


 

La musique est teintée de jazz, de blues, de musique contemporaine, polyphonique et dodécaphonique. Le son y marque l’espace, déforme et transforme les atmosphères, et renaissant, entre deux paysages, sous forme de chansons simples et touchantes.Tantôt à l’arrière plan, tantôt au coeur des mots, la musique occupe différents rôles : Elle initie le mouvement, crée l’harmonie par l’addition de deux voix, offre un tapis confortable sur lequel le poème vient se réciter ou encore, à l’allure de dialogues, vient à la rencontre des mots.


A cela vient se greffer une touche de danse contemporaine. Il est alors question de texture, intensités, rythme, hauteur et couleurs. Toujours inspiré par une action, une émotion ou un son, le mouvement est un véritable lien entre les différents modes d’expressions. On peut entre autre citer Pina Bausch comme principale inspiration.


Toute cette poésie est servie et soutenue par des compositions originales du saxophoniste. Bien qu‘étant difficile de les classifier, on peu y retrouver l’influence de plusieurs personnalités ayant marqué le genre : Steve Lacy, Bryon Gysin, Kut Weill, Boris vian, Ben Goldberg, Carla Kihlstedt,…


 

Les deux personnages de «Mousse » ne sont personne d’autre que vous, eux, elle, lui… ils incarnent monsieur tout le monde, se questionnant et voulant comprendre ses attitudes, réactions et sa relation avec monde qui l’entoure : Le temps qui défile sans nous prévenir, les plaisirs les plus simples que l’on oublie de savourer, l’amour (bien entendu), les faces cachées enfuies au plus profond de nous même qui surgissent sans crier gare, notre résistance au stress, la peur de l’inconnu, les idées reçues qui nous jouent des tours, les masques que nous enfilons pour mieux nous mentir…

 

Issus de cultures différentes, il nous a semblé évident de conserver ces origines diverses. Cela se marque d’abord par la présence de différentes langues (français, anglais, espagnol et catalan) voyageant ainsi à travers différents caractères et sonorités. Mais aussi à travers des tempéraments et baguages culturels parfois très distincts.

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